A l'heure des virus et des spams, je me suis choppé un cookie sur mon blog. Et pas n'importe quel cookie ! Le genre que l'on ne peut pas retirer même avec un scan complet de l'ordi. Le meilleur des antivirus n'y peut rien. Une fois ce cookie attrappé, il ne reste plus qu'à se laisser aller à chanter. Ce cookie est strasbourgeois et ce sextuor, tout le monde le connait sans pour autant avoir de disque à la maison. Moi, je l'ai et je l'ai réécouté. Cela m'a fait un peu comme de réécouter l'album de drôles de beaux gars (billet du 10 septembre 2006).
Alors Cookie Dingler c'est avant tout un tube de 1984 : femme libérée composée par Joelle Kopf et Christian Dingler. L'album s'ouvre sur cette chanson mais ce n'est pas tout. On y trouve aussi (pour les conaisseurs ou ceux qui ont de la mémoire) Faut pas rêver (le loup ne vit plus dans les bois...). Le tube du groupe de l'année suivante. Je me rappelle bien l'avoir entendu souvent à la radio à l'époque. Chiquita (rien à voir avec la chanson du même nom de Jean-Patrick Capdevielle dont vient de sortir le 13ème album) pour ceux qui aiment bouger du bas du dos, et au milieu des squales, on trouve les minettes et des mémés. Une petite pilule avant l'heure pour un sexy rock et un service après vente assuré (c'est le caissier du sex shop qui vous le dit).
La plus jolie ballade de l'album c'est ce stock en toc pour dissuader sa promise de partir, que l'homme est de mauvaise foi ! Pour les sportifs adeptes de la gonflette (il n'y en a pas ici !) body building et une question que l'on finit toujours par se poser : où vais-je, où cours-je ? (pour les recettes de courges rendez-vous ici)
Cerise sur le gâteau pour les linguistes la version anglaise de femme libérée (liberated lady) et la version allemande plus guturale (emanzipiert zu sein) clôturent l'album.
Peut-être aurais-je l'honneur de la visite de Christian Dingler qui nous donnera des nouvelles de la vie artistique actuelle du groupe (je n'ose plus dire que le groupe n'a rien commis depuis 1985). De mon côté, je cherche.
Allez, bonne nuit les petits...