Boris Vian vin boiras
Le 23 juin 1959 disparaissait Boris Vian. Cinquante ans après sa disparition, il est toujours présent. Les souvenirs que j'ai de Boris Vian sont deux romans (l'écume des jours et j'irai cracher sur vos tombes) que l'on m'a obligé à lire en terminale et dont il ne me reste rien. (Cathulu va m'engueuler !). Mais comme on n'est pas là pour se faire engueuler, je connaissais de lui 3 chansons : le déserteur (version Mouloudji), la java des bombes atomiques (reprise par Bernard Lavilliers) et on n'est pas là pour se faire engueuler (version Coluche).
En creusant un peu, je sais maintenant que j'en connaissais plus, juste que je ne savais pas qu'il en était l'auteur. Fais moi mal Johnny, Rock and roll mops, une bonne paire de claques et j'suis snob.
Enfin je vais pouvoir parfaire ma culture musicale sur Boris Vian grâce à la fête des pères et la sortie d'une Long box de 4cd ayant pour titre Vian et ses interprètes. 3 CD conscrés aux interprètes de l'artiste et le dernier conscré aux chansons qu'il a interprétées. J'ai commencé par le dernier pour voir (écouter) et là, le choc ! Quelle écriture...Outre les classiques cités plus haut, j'adore la complainte du progrès et la java des chaussettes à clous, écouter les chansons de Boris Vian, c'est se remettre dans le contexte de l'époque mais était-elle si différente de maintenant ? En tous cas, elles collent à l'actualité.
Le coffret est très bien fait et pour chaque chanson, le contexte de l'écriture est reposé : un régal. Il me reste encore 3 CD à écouter, chic de quoi prendre juste le temps de vivre et oh! c'est divin.
Je repense à une discussion que nous avons eu à propos de Léo Ferré (toujours pas dans mes colonnes. Etrange...) et Brassens avec mon ami Pascal ce dimanche et si, l'ami, tu lis ce billet, je ne suis pas loin de penser que Boris Vian va rejoindre mes maîtres à chanter au panthéon de la chanson...
Bonne nuit les petits...