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10 avril 2009

Je suis artiste

702JCAHO6KS9CAVBVHIGCAR4ZZT9CADI5KZUCA5A952ZCAI19WDCCAPHCF0RCAGD1PFECAXTCW0YCAEQBL08CATB5ZLBCAQ6QBV3CAR3COJCCA2M7331CAJF99X3CAVEEVYXCARWZUKBCA6FRFP9CAO8O27VNon, le titre de ce billet ne qualifie aucunement le niveau de mes qualités artistiques mais plutôt celles de ce cher Boule. Enfin j'ai pu écouter sa nouvelle galette (normande ?) et je tenais à te remercier, Boule, pour avoir comblé ce manque. Car telle est la galère des artistes qui se débrouillent pour diffuser leurs Oeuvres (Oui j'ai mis un O majuscule pour celles de Boule), et, au lieu de focaliser l'attention sur les problèmes de l'industrie du disque, (je devrais plutôt dire du manque à gagner des majors car ne nous leurrons pas, ce n'est pas aux artistes que l'on reversera ce qui serait récupéré), peut-être devrait-on aider les jeunes talents (les vrais !) à diffuser leurs disques. A Toulouse (quatrième ville de france) impossible de trouver le disque tant espéré. Le monde est trop con. Bref ! Calmons nous, et revenons à nos moutons (à trois têtes ? je connais mes classiques et pour la référence c'est ici) et quid de cet album ?

Oui, il est artiste : guitares, voix, banjo, accordéon, écriture textes et musiques, qu'ajouter de plus ? La peinture peut-être, celle qui enjolive et embellie la vie, qui gomme les imperfections du monde et le rend tel qu'on voudrait le voir. Il y a du Brassens dans ce Je suis artiste. Puis c'est Mamie qui s'est fait la malle, comment parler de la mort de sa Mamie avec plus de pudeur, d'humour et de justesse ? Très touchante et comme il sait bien le faire, Boule traite le sujet avec beaucoup d'humour. Le mammouth (non il ne parle pas de l'éducation nationale mais bel et bien de la grosse bêbette) se réveille d'une très longue sieste et constate les changements de climats en attend un monde meilleur. Le poisson, lui, nous projette chez Roméo et Juliette à l'auberge rouge.
On a tous vécu La fête à Neuneu avec le disc jockey, les rillettes du pépé, le tonton farceur, la salle des fêtes, les chansons à gogo : il a du vécu l'artiste. Et après Brassens, je dirai qu'il y a aussi du Boby Lapointe pour Machin machine, un exercice de style qu'il affectionne particulièrement. Jusqu'à la trompette qui me rappelle son univers (peut-être manque-t-il juste un hélicon).
Musique arabisante pour les baldaquins, puis il nous avoue : j'ai du mal avec les prénoms, mais pour le rassurer, on est tous un peu pareils, mais où il est fort c'est que dans cette chanson on retrouve des allusions aux plus grands prénoms de la chanson française, tendez l'oreille et affutez vos neurones pour retrouver les chanteurs référents. Après la réforme et un nouveau président roi des rigolos, on retrouve monsieur connard (encore lui ?) dont il faudra écouter les paroles ou se les copier (suivant la recommandation de l'auteur et par manque de place sur le livret). Tiens parlons du livret et de l'emballage. Moi qui suis attentif aussi bien au contenu qu'au contenant, j'ai dans les mains un très joli objet. Non je ne la fait pas à la Bellemare, mais promis ce fond blanc et ce coquelicot rouge font un effet boeuf (c'est normal pour Vache à lait productions). Bravo à l'illustrateur ! Toutes les bonnes choses ayant une fin, celles ci se terminent par Ma dernière chanson. Mais rassure nous, Boule, ce n'est pas vrai, tu vas en faire d'autres ? Continue, même si rien n'est évident, et je prend le pari de te voir cette année à Toulouse. Au fait, je n'ai pas vu le casse toi pauv'con qui allait bien dans le sens de la réforme de Monsieur Connard.
Si vous aimez la vraie chanson française vous n'avez pas le droit de passer à côté de
Boule. Beaucoup de sensibilité et un regard acéré sur le monde qui l'entoure, l'humour faisant le reste et voilà des moments de pur bonheur comme on aimerait en avoir plus souvent. Merci Boule.

Bonne nuit les petits...

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