Comme une évidence...
Voici enfin le second album de grands corps malade. Le problème, lorsqu’un premier album cartonne, c’est que l’on attend au tournant l’artiste pour le second. Alors Grands Corps malade a-t’il transformé l’essai ? Il a du cœur et un Mental de résistant, alors bien sur qu’il l’a transformé. Cette voix spécifique qui fait qu’on le reconnaît entre tous, ces textes cadencés, ces images justes, comme une évidence il est très fort. C’est normal d’étudier ses textes car ils sont un reflet de notre société. Je viens de là où l’on est fier de dire d’où l’on vient, dit-il. Il en a des mots et des douceurs pour faire des textes, le bougre, lui l’enfant de la ville, il y passe ses 4 saisons. Du côté chance, que l’on pourrait lui attribuer, il faut dire que ce n’est pas de la chance, c’est du travail et du talent. Une plume légère mais parfois dure, une plume réaliste. Pour l’exercice de style, je vous conseille Pères et mères pour lancer une étude de texte, il faudra juste vous copier les paroles car elles ne sont pas sur le livret. A la recherche de la phrase juste, il réussit toujours à surprendre. L’appartement est un bijou d’humour, même si c’est un appartement de célibataire. Il ouvre aussi son album à des amis pour des duos, il a un cœur gros comme ça le Fabien.
Chacun sa quête, chacun son but, sa manière d’être…
Le blues de l’instituteur remet à sa juste place la pédagogie à l’école, aujourd’hui pas de contrôle, pas de notes, peut être regarde t-il dans le rétroviseur quand il était enfant. L’adulte est un grand enfant qui croit qu'il sait, et l’écologie à l’école ne serait pas une matière superflue. A bon entendeur…
Courrez, courrez, profitez en et écoutez ce superbe album. J’ai pas les mots pour vous convaincre alors STOP !
Bonne nuit les petits…