Un samedi soir...
Reggae man est de retour. On avait pu voir sa trace dans le dernier album des fatals picards qui en vantaient les aventures, mais aujourd'hui le bourlingueur aux boucles d'oreilles est de retour. Si en 1994, Francis Cabrel chantait un samedi soir sur la terre, on ne savait pas où la chanson se passait. Bernard Lavilliers répond et nous éclaire : Un samedi soir à Beyrouth. Des rafales de chansons nouvelles, le chant profond des romantiques qui chevauchent debouts sur des pur-sang arabes. Solitaire ? Pas tant que cela puisqu'il sait s'entourer des plus grands musiciens. Il soigne ses albums et c'est tant mieux pour nous. Ma belle pour une rupture mutuelle, conventionnelle peut être ? Allez savoir ! Il bosse mais c'est lui le boss. On y retrouve des inspirations jamaicaines dignes de Robert Marley mais des sensations de déjà entendu qui ne sont pas sans déplaire. Maria Bonita, ordre nouveau, me rappellent un Gainsbourg au mieux de sa forme dans sa période reggae. Attendu cet album ? Je dirais plutôt distingué. Alors un samedi soir à Beyrouth, les femmes voilées se dévoilent au son d'un reggae arabisant et de la voix chaude de Bernard Lavilliers. Un Killer ce Bernard, trop Baléze. Cet artiste fait partie de ceux dont on peut dire : "Je te reconnaîtrai entre tous".
Joli disque, et pour mon plaisir, de jolies guitares. Beau boulot l'artiste !
Bonne nuit les petits...