A tous ceux qui n’arrêtent pas de me dire : « Alors chti31, tu n’as encore rien dit sur le nouvel album de Vanessa Paradis, il est nul ou quoi ? », je réponds que j’ai de la chance d’être chouchouté par mes femmes (n’y voyez aucun aveu de polygamie, mais juste le bonheur d’un cocon familial uniquement féminin, que je ne remercie jamais assez pour tout le bonheur qu'elles m'apportent !), et que mes femmes viennent de m’offrir l’album tant attendu.

Alors que vaut cette divine idylle ? Cette chanson pêchue ouvre l’album et met de bonne humeur pour ce qui suit. Car il faut un moral à toute épreuve  pour rencontrer Chet Baker (jazzman blanc, trompettiste dépressif chronique) avec ce superbe texte de Jean Fauque (auteur de « osez Joséphine » pour Alain Bashung), un régal. Un de mes maîtres offre ensuite un joli duo entre Vanessa et –M-, Thomas Fersen vient leur changer les piles. Un banjo entêtant digne de l’Ukulélé de Monsieur Fersen. Dés que j’te vois (paroles et musique de  –M-) ressemble bien au prochain single qui pourrait être extrait de l’album : une mélodie dont on ne peut pas se débarrasser aussi facilement qu’il y parait.

Qui a dit que Vanessa Paradis n’était qu’une interprète ? Elle compose et écrit aussi. Elle compose dans les revenants, une ambiance très « films qui veulent faire peur des années 50 », elle compose également la mélodie (un truc qui fait trala…) magique,  livre la bataille qui n’est pas celle de trop, et signe les paroles et musique de Jackadi dont le message est : Carpe Diem.

Irrésistiblement j’ai gardé la Junior suite pour la fin, tant cette musique composée par alain Chamfort est belle est la voix de Vanessa légère. Un super piano-voix juste agrémenté d’un violoncelle à tomber par terre.

Alors en ai-je dit assez pour répondre à la question de départ ? S’il vous en faut plus, je ne peux plus rien pour vous si ce n’est que de vous dire d’acheter cet album et de surveiller le passage de la tournée près de chez vous (début le 25 octobre).

Bonne nuit les petits...