Et que ça Schotte...
Sorti en novembre 2005, Le bal des amours, de William SCHOTTE (un gars en nord !) marque ses origines dès la première chanson, Le James Dean de mon village. En effet, où peut-on jouer dans les blockhaus dans les dunes ? Et bien je vous le donne William, din ch'nord... Une ballade pour raconter la fin d'un copain, le James dean de ma mémoire. On entre ensuite dans l'ambiance dans des mélodies plus dansantes (le bal ?). Tout y passe : le tango (Le tango de la discorde), le calypso (Le calypso des bobos), la valse (La valse des vieux raffiots), le traditionnel slow (le slow des familles), la bourrée (la bourrée de l'euthanasie), la rumba (La rumba du désamour), le blues (Vlaanderen blues). Quel choix !
Qu'est ce qui peut bien ennerver William Schotte ? Je vais vous le dire : qu'on lui chante du Brel avec l'accent Marseillais. Remarquez, je peux comprendre, c'est un peu comme si Fernandel chantait le p'tit quinquin... Qui est cette Catherine à qui la chanson est dédiée ? Puis il y a la perruche et le perroquet pour un baiser sur le front déposé (joli lot de consolation d'une fille qui débarquait droit des antilles).
Il y a aussi cette superbe rue des mamies, là où il n'y a plus un seul papi, mais des enfants qui font du bruit pour les garder en vie. Et je garde le ch'timi blues pour la fin. (Bon je vous préviens, il file vraiment le blues...ce Vlaanderen blues.)
Alors et qu'ça Schotte !
Bonne nuit les petits...