Rio Baril.
Ca commence comme un rêve d'enfant, on croit que c'est dimanche et que c'est le printemps... Non! En fait ça commence plutôt comme un western, en tous cas comme la bande son d'un western. On entend presque arriver le cheval et son cowboy solitaire sur le dos. Alors Rio Grande ? Rio Lobo ? Rio de Janeiro ? Ici c'est Rio Baril : son clocher, son école, sa place, son Crédit Agricole (pfff !)..."Bienvenue à Rio Baril" nous chante Florent MARCHET. L'album posséde la particularité de s'écouter du début à la fin sans les fameuses deux secondes entre les morceaux. Pas de blancs, pas de faux semblants. Alors pourquoi me direz-vous ? Parce que c'est la vie qui ne s'arrête pas.
L'enfance (il fait beau) ou la réalité de la vie vue par un enfant de 12 ans, la perversité incestueuse des adultes (sous les draps) la chance de ta vie et toutes les croyances. Et puis il y a ce garçon, qui explose tous les rêves : la colère, la rage, l'envie de meurtre pour ce violeur...
Après les bonnes écoles, notre jeunesse qui s'enfuit. J'ai 35 ans (joli slam !). Et puis la chimie, les cachets. La dure réalité de la vie c'est aussi on n'a rien vu venir et tant d'indifférence et France 3. Dans le pavillon, tout est oublié. Mais au fait, que s'est -il passé le jour de ses 12 ans quand ils ont gagné la finale sans lui ?
Un album prenant, surprenant même, étourdissant avec un DVD en prime. Je pense que l'on parlera bientôt de Florent MARCHET et de son Rio Baril.
Bonne nuit les petits...