J'vais vous montrer qui c'est Raoul...
Mon copain Bernard, gersois qui a quitté son gers natal pour le nord par amour (et non pas par amour pour le nord, non n'exagérons pas tout de même) il y a quelque temps (si peu !) et qui de nouveau arpente les flans des vallées du 32, m'a fait parvenir, hier, une chanson en chti : Ch'téléphone y brait (Les lecteurs avertis comprendront tout de suite à quelle chanson cela fait allusion). Cela m'a donc donné envie de réécouter des chansons de mon pays d'origine. Merci Bernard.
J'aurai pu choisir Renaud cante el nord, Simmons et Line Dariel (mais je vous en parlerai prochainement car il existe une compilation intéressante sur ces pouets patoisants), mais non ! J'ai choisi Raoul. Celui dont on ne sait jamais écrire le nom : Raoul de Godewarsvelde. (Fred si tu me lis : bon déchiffrage !).
Raoul c'était pour moi les Capenoules (avec leur florilége de chansons paillardes en chti qui ont bercés mon adolescence )! Mais j'ai découvert beaucoup plus tard Raoul seul. Sa voix si caractéristique m'interpellait et ses chansons sortaient du répertoire paillard. Quand la mer monte qui raconte la rupture avec Marie qui est partie et son amour toujours vivant est une superbe chanson d'amour. Le répertoire chanson réaliste lui va à ravir : l'hirondelle du faubourg s'écoute autrement. La zizique à papa, seule chanson reprise du répertoire des célébres Capenoules fait plaiji à maman. Non l'entrecôte n'est pas uniquement un restaurant côté de Toulouse, n'oublions pas que certains ne peuvent pas s'acheter une entrecôte pour manger.
Mais le p'tit quinquin chanté par Raoul sur fond de boîte à musique, c'est un pur régal. Difficile de trouver une version plus réussie à mon avis. L'album se termine par perds pas l'nord, chose qu'il ne faut jamais oublier quand on vit à 1000 kilomètres de son étoile polaire.
Raoul n'est plus, vive Raoul !
Bonne nuit les petits...